Les gardiens de but suisses ont été, pendant de nombreuses années, les plus grands atouts de ces équipes. Mais désormais, c’est un problème car les suisses manquent de jeunes talents. Trois des nombreux facteurs qui inquiètent.
12.12.2020
La Suisse a un problème de gardien ? Si vous pensez aux frères Hauert, à des gens comme Daniel Dietrich, Stephan Pauli, Jürg Ottmann, Christian Wasem et bien d'autres - un problème de gardien en Suisse, était à peine imaginable. Ce n'est que depuis lors que peu de joueurs talentueux se sont manifestés, et cela pour diverses raisons.
Les meilleurs jeunes gardiens suisses ne sont que le deuxième choix
D'une part, les clubs ne sont pas assez confiants auprès de la relève suisse pour leur permettre de s'épanouir. Genève, Wimmis, Diessbach et Uri, quatre des sept clubs suisses de l'LNA comptent sur un gardien étranger, alors que les suisses comme Elias Kauter, Marc Blöchlinger et Josua Klöti sont souvent laissés sur le banc. Il est important pour les gardiens de jeune âge d'avoir du temps de jeu et de prendre confiance en eux.
Négligés dans la formation
De plus en plus souvent, les clubs entendent dire que leurs équipes manquent de gardiens. C'est une critique qui pourrait être résolue au sein de chaque club. Presque aucun club ne propose une formation ciblée pour les gardiens et compte au moins sur une seule personne formée pour s'occuper des jeunes. L'un des rares exemples positifs est celui du RHC Wimmis, où Pedro Costa travaille régulièrement avec les gardiens. Ces dernières années, avec Kauter, Carluccio et Iseli, trois gardiens ont été "produits" qui ont porté le maillot suisse dans les sélections juniors.
Pression de la réussite ou persévérances
Il est évident que la pression joue un rôle primordial pour réussir. Le rêve de gagner le championnat ou la crainte de la relégation poussent les clubs dans le "piège du gardien". La réussite immédiate est privilégiée par rapport au succès à long terme, un gardien étranger est favorisé à l’encontre de la relève locale. Cela peut être une réussite pour tous, mais seulement si cela devient une coopération et une promotion.
Les problèmes semblent être reconnus au moins par la Fédération Suisse de Rink-Hockey, sinon les investissements dans la communication de la formation des gardiens ne pourraient s’expliquer.
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